Ecriture Photographe

De Entropy killed the Cat [Studio].
(Différences entre les versions)
(Scène 4 : fécondation : finalisation)
(Scène 4 : fécondation)
 
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Le reste de l'arbre se tarit et s'éteint, devenant un autre des arbres morts de la plaine.
 
Le reste de l'arbre se tarit et s'éteint, devenant un autre des arbres morts de la plaine.
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Les nuages se dissipent, laissant place à la nuit, au calme et la lune se reflétant dans l'eau du petit pot.
  
 
=== Scène 5 : grossesse ===
 
=== Scène 5 : grossesse ===

Version actuelle en date du 3 mars 2016 à 15:45

Sommaire

Synopsis

  1. Première version de STF (basé sur l'idée de Ben) : Fichier:Le photographe 01.pdf
  2. Seconde version, rien à voir avec la choucroute : Fichier:LifeWaltz.pdf

Écriture finale

L'écriture finale porte sur le cycle de la vie. La motivation du personnage est émotionnelle et chaque scène est écrite comme un instant où l'on peut lire son émotion, subtile mais claire, en lien avec les étapes de la féminité.

Ce qui nous intéresse chez le personnage, ce sont ses failles et ses défauts et comment, ces défauts, deviennent autre chose, d'autres défauts.

Pour les couleurs :

  • Bleu est joie :
    • De l'autre coté de la porte, glace et bleu
    • La pluie, la nuit, Yggdrasil sont bleu
    • Le contenu du pot est également bleu
    • Les cheveux de Kaya sont bleu
    • la plante qui pousse dans le pot est bleue
  • Jaune / orange est mort :
    • La terre est jaune, du désert, jusqu'à la tombée de la nuit
    • La lune est orange, et se dirige vers la terre
    • le nuage de poussière à la fin, est quasiment rouge feu et orange.

Le propos de la réalisation sera de se concentrer sur l'émotion, malgré la technique. C'est ce qui vit à l'intérieur de Kaya, son expérience personnelle, qui nous fera ressentir.

Scène 1 : puberté et confusion

Alors qu'elle sort de la porte, le monde est nouveau et dur pour ses pieds nus. Kaya n'a pas envie d'aller de l'avant. La porte, représentant son enfance, un monde plus clément, lui semble plus attirant.

Mais dans ses bras, elle porte le pot, vide, et son devoir, c'est de le remplir de Terre. Alors elle s'aventure, un peu plus loin, habituant ses pieds au terrain ardu.

Elle s'assied et remplis le pot, et se relevant, au loin, la lune attire son attention.

Après un instant à méditer la question, retourner vers la porte ou aller explorer, elle caresse la lune sur son visage et se résous à s'aventurer dans le désert.

Scène 2 : virginité perdue

Au sommet d'un mont ouvert, comme à l'entrée d'un tunnel, souffle un vent si fort qu'il arrache son écharpe en forme d'ailes.

Elle s'accroche au petit pot de terre et s'engouffre dans le tunnel, contre le vent.

Scène 3 : amour

Au milieu d'un endroit calme et plat, jonché d'arbres morts et entouré de dunes, se tient un piano baroque. Au dessus d'eux, trône la lune, désormais orange dans un ciel bleu couchant.

Kaya pose le pot sur le piano et presse un La, qui raisonne dans la pleine comme une explosion de vent.

Elle s'assied au piano et commence à jouer.

Scène 4 : fécondation

La musique fait monter les nuages et venir la foudre et la pluie.

Il se met à pleuvoir sur le piano et Kaya. L'eau remplie goutte à goutte le pot sur piano, humidifiant la terre dans le pot comme le sol du désert.

Alors que la musique monte, la foudre tombe, une fois au loin, et une fois à quelques mètres du piano.

L'arc électrique de la foudre se reflète dans l'eau et forme un arbre de lumière géant, avec les branches prenant dans l'eau la forme de racines.

De l'arbre tombe une feuille, comme un éclat électrique qui vient se poser dans le pot de fleur.

Le reste de l'arbre se tarit et s'éteint, devenant un autre des arbres morts de la plaine.

Les nuages se dissipent, laissant place à la nuit, au calme et la lune se reflétant dans l'eau du petit pot.

Scène 5 : grossesse

Dans le pot a germé une petite pousse bleue.

Kaya sert le pot contre son corps avec tendresse et affection.

Elle s'en va, marchant désormais sur une fine couche d'eau recouvrant le

Scène 6 : fausse-couche

En courant, elle se cogne le pied contre une pierre. Le pot lui échappe des mains et va s'éclater au sol, répandant la terre et la petite plante au sol.

Pause.

Kaya est prise de court dans son élan. Elle est figée. Les larmes lui montent aux yeux, la colère, pas la tristesse dans un premier temps.

La petite plante meurt.

Ses larmes effacent la lune de son visage. Et finalement, elle s'agenouille et pleure alors qu'au loin, la tempête de sable s'enflamme.

La porte se referme doucement... restant encore entre ouverte.

Kaya se relève, regarde la porte se fermer, mais ses yeux brillent désormais d'une façon permanente des larmes et de la galaxie qui tourne dans ses pupilles.

Elle marche avec détermination vers la tempête de feu dans laquelle elle se fond.

Scène 7 : plus jamais la même

On la voit ressortir de la tempête de sable en courant, les larmes roulant sur ses joues, la peau rouge feu, ravagée par le sable du désert.

Alors qu'elle franchit la porte, elle est devenu de la couleur du désert et contraste avec le blanc froid du monde de glace duquel elle vient.

Elle regarde une dernière fois dans la direction de la petite plante qu'elle n'arrive pas à apercevoir dans la nuit rouge feu.

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