Scenario Fable

De Entropy killed the Cat [Studio].
(Différences entre les versions)
m (Première partie)
(nouveau scénario)
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=== Première partie ===
 
=== Première partie ===
  
Petite, je ne croyais pas au Père Noël. Ou plutôt, je ne savais pas qu'il existait, enfin qu'il n'existait pas mais qu'on était sensé y croire.
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Dans un endroit appelant à la méditation, une jeune fille/ jeune femme sur un banc, attitude craintive, dans une profonde rêverie. Devant elles, passent des gens, principalement des jeunes hommes ou des couples jeunes.
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Il se met à neiger, les gens désertent la place peu à peu, la jeune fille reste là. Elle ne prend conscience de la situation que lorsque la neige est devenue vraiment forte. Elle se lève alors et s'en va lentement, s'enfonçant dans la neige.
'''Groupe de petites filles stylisées ou filmées (séquence très courte, repassée en boucle) avec des petits Pères Noël sur la tête comme dans des bulles de BD'''
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J'ai été bien étonnée d'apprendre cela vers 6-7 ans.  Quelqu'un nous disait : "tu sais que le Père Noël n'existe pas ?"
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=== Deuxième partie ===
'''Gros Père Noël barré. Les autres partent en éclats. Dans la pluie d'éclats, en émerge un Père Noël avec un point d'interrogation.'''
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"Ben oui, pourquoi, j'aurais pas dû ?"
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Chez elle. La jeune fille sort sur le palier, munie de ses clefs et d'une lampe torche, elle croise un jeune homme, son voisin qui lui dire aimablement bonjour. Elle rougit, bafouille quelque chose. Il lui sourit. Elle s'en va précipitamment.
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Elle descend à la cave, elle fouille dans des cartons  pour trouver des habits d'hiver. Ouvrant une malle, elle tombe sur un vieux lapin en peluche (ou n' importe quel doudou d'enfant) et d'autres reliques indéterminées.  Emue, elles les saisit...
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La lumière de sa lampe faiblit tout à coup et s'éteint. C'est le noir total.
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Flashback en vue subjective d'une petite fille.
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La nuit, il neige, elle a le nez collé à une vitre, elle serre dans ses bras le doudou vu précédemment.
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Dehors, un grand adolescent vigoureux entouré d'autres jeunes hommes, fait des préparatifs près d'une voiture éclairée. Ils rient. Le jeune homme lève les yeux vers la fenêtre de la petite fille et vient affectueusement lui dire au revoir. Puis ils partent, la petite fille reste seule dans les lumières qui s'éteignent.
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Retour au noir
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=== Troisième partie ===
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Retour dans la cave, quelques vagues lumières d'accoutumance. On entend des froissements, un bruit de respiration, des reniflements...
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La jeune fille sort de la cave, elle est dans l'entrée, on voit son visage rasséréné. Elle l'essuie d'un revers de main et sourit à la neige. Elle commence à marcher dehors dans la neige quand un claquement de porte la fait sursauter, elle trébuche et glisse, une main la rattrape, elle lève les yeux et voit son voisin qui lui sourit. Elle sourit aussi.
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Il lui prend le bras et la guide sur le trottoir, tous deux s'en vont côte à côte.
  
 
=== Deuxième partie ===
 
=== Deuxième partie ===

Version du 19 décembre 2009 à 11:06

Sommaire

Segment STF

Première partie

Noir. Une église, voix off : Je voulais vous raconter une histoire.

Long travelling.

Un parc, voix off : Enfant, j'avais un jouet favori. Une petite horloge que je gardais toujours à mes côtés. Je l'appelais monsieur Pondule... elle ressemblait à un œuf. Monsieur Pondule ne donnait l'heure correctement que quelque fois par semaine.

Horloge : Dans un premier temps, je pensais qu'elle perdait des minutes... Je passais mes journées à chercher un trou par lequel le temps fuyait.

Robinet qui fuit...

Avec le temps, j'en était venu à accepter l'heure de Monsieur Pondule comme une indication d'un fuseau horaire qui m'affecterai moi, et moi seul. Je tentai dès lors d'observer son temps, me couchant parfois en plein jour pour me réveiller en pleine nuit.

Seconde Partie

Succession de muret, de feuilles sur le sol...

Nous étions en automne et ma mère m'avait emmené au parc... Je trainais toujours monsieur Pondule avec moi, pour être bien certain de ne jamais me retrouver en décalage avec mon propre temps.

J'aimais beaucoup avoir mon propre fuseau horaire, il me faisait me sentir spécial.

Parc, un banc vide après la pluie : Et puis... et puis mon père est mort.

Troisième partie

Église vide  : Je n'ai jamais vraiment su comment parler de mon père. Je crois que j'ai le sentiment que je ne l'ai jamais aimé autant que j'aurais du. Peut-être était-je trop jeune pour comprendre.

Gros plan sur STF, devant l'église : Le jour où mon père est mort, mon horloge s'est arrêtée.

Segment Thomas

plan du personnage vu de dos, accoudé a un muret peut être.. observant les passant.

puis des plans de foule... de chaussures dans la rue.. le tout un peu flou.

des plans du personnage de face, les yeux cherchant quelque chose dans ce grouillement. voix off ? ou simplement de moi allongé sur un banc ... parlant aux arbres et au vide qui m'entoure.

Ce dont je me souviens le mieux, de ces années d'enfance, c'est ma solitude.

J'étais incapable de me mêler au reste de mes camarades, un peu perdu, car incapable de comprendre comment ils "fonctionnaient".

J'avais beau les observer à longueur de journée, je ne voyais pas ce qui les poussaient à s'amuser de la sorte sans penser à quoique ce soit d'autre. J'ai finalement pris l'habitude de me coller dans un petit coin à l'écart du groupe.. c'est là que j'ai découvert des fourmis.

Elles me fascinaient. J'avais lu quelque part qu'elles avaient toutes un rôle bien déterminé dans leur petite communauté et qu'elles s'activaient toutes, elles aussi, sans se poser de questions. Elles connaissaient surement le secret de cette vie, le pourquoi et comment faire pour vivre ensemble. Alors j'y ai gouté, une par une...

J'en ai mangé assez durant cette période pour encore avoir ce gout de l'acide formique dans ma bouche. Mais je n'ai jamais découvert quoique ce soit. rien. nada. Parfois je pense à gouter quelque chose de plus gros...

Segment Clotilde

Première partie

Dans un endroit appelant à la méditation, une jeune fille/ jeune femme sur un banc, attitude craintive, dans une profonde rêverie. Devant elles, passent des gens, principalement des jeunes hommes ou des couples jeunes. Il se met à neiger, les gens désertent la place peu à peu, la jeune fille reste là. Elle ne prend conscience de la situation que lorsque la neige est devenue vraiment forte. Elle se lève alors et s'en va lentement, s'enfonçant dans la neige.

Deuxième partie

Chez elle. La jeune fille sort sur le palier, munie de ses clefs et d'une lampe torche, elle croise un jeune homme, son voisin qui lui dire aimablement bonjour. Elle rougit, bafouille quelque chose. Il lui sourit. Elle s'en va précipitamment. Elle descend à la cave, elle fouille dans des cartons pour trouver des habits d'hiver. Ouvrant une malle, elle tombe sur un vieux lapin en peluche (ou n' importe quel doudou d'enfant) et d'autres reliques indéterminées. Emue, elles les saisit... La lumière de sa lampe faiblit tout à coup et s'éteint. C'est le noir total.

Flashback en vue subjective d'une petite fille. La nuit, il neige, elle a le nez collé à une vitre, elle serre dans ses bras le doudou vu précédemment. Dehors, un grand adolescent vigoureux entouré d'autres jeunes hommes, fait des préparatifs près d'une voiture éclairée. Ils rient. Le jeune homme lève les yeux vers la fenêtre de la petite fille et vient affectueusement lui dire au revoir. Puis ils partent, la petite fille reste seule dans les lumières qui s'éteignent. Retour au noir

Troisième partie

Retour dans la cave, quelques vagues lumières d'accoutumance. On entend des froissements, un bruit de respiration, des reniflements...

La jeune fille sort de la cave, elle est dans l'entrée, on voit son visage rasséréné. Elle l'essuie d'un revers de main et sourit à la neige. Elle commence à marcher dehors dans la neige quand un claquement de porte la fait sursauter, elle trébuche et glisse, une main la rattrape, elle lève les yeux et voit son voisin qui lui sourit. Elle sourit aussi. Il lui prend le bras et la guide sur le trottoir, tous deux s'en vont côte à côte.

Deuxième partie

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